Les objets communicants ont déjà été conçus pour des applications domotiques (aspirateurs intelligents, Nabaztag®, etc.), militaires (par exemple: drones), médicales et industrielles. Plusieurs protocoles permettent aux objets communicants de reconnaître et d’interagir avec leur environnement en permettant le transfert et la collecte de données dans un périmètre défini. Les principaux protocoles sont Wifi, Bluetooth et ZigBee.
La communication dont il est question avec ces objets correspond à une dynamique de quatre opérations: réception, traitement, adaptation et émission. Cette communication et les possibles de chaque objet communicant peuvent être soit strictement préprogrammés par les constructeurs soit ajustables par les usagers. Ces objets communicants interagissent entre eux et avec leur environnement. Grâce à ces systèmes de communication, les passerelles entre le monde virtuel et le monde physique ne cessent de s’élargir et de gagner en efficacité. L’autogestion des objets en réseau, couplée aux interactions naturelles et intuitives entre l’usager et les objets de son environnement, tend à limiter le rôle des interfaces complexes.
Une des constantes de la programmation des objets communicants correspond à la délégation de tâches répétitives dans le monde physique à ces objets. Ces objets peuvent aussi réaliser des opérations spécifiques automatiquement, lorsque les informations captées dans leur environnement répondent aux conditions préprogrammées pour les déclencher. Ces conditions peuvent être par exemple une commande vocale, ou l’identification de la présence ou de l’absence d’un objet émetteur dans le réseau.
L’environnement pervasif, nécessaire à la reconnaissance des objets communicants, correspond à l’invasion du réel par le virtuel. Il tend à la microgéolocolisation. Les données reçues et traitées par les objets communicants peuvent être particulièrement personnelles, notamment pour la domotique. Les méthodes de traitement des informations, indispensables au fonctionnement des objets communicants, ne pourront faire l’économie d’un cadre légal clair sur l’usage des informations collectées.
Les campagnes de communication crossmédia peuvent utiliser les objets communicants pour en renforcer la partie événementielle, spectaculaire ou communautaire.